Drew Anderson “ Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! ” S. Freud
« Kristen Bell »
(c) Misery Angel
....So, Who Are You?
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▪ Nom(s) : Anderson ▪ Prénom(s) : Drew ▪ Age :23 ans ▪ Date : 14.02.1987 ▪ Groupe : I want More money ▪ Occupation(s) : Future avocate. ▪ Niveau de vie : Bon. ▪ Attirances : N'en demandez pas trop. ▪ Caractère : Manipulatrice; menteuse, intuitive, reflechit, caractérielle, sarcastique, mauvaise, curieuse, attentive, attachante ? Non.
Let Me Be Myself.
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HISTOIRE.
« - …Je n’aime pas les gens. - Et tout ça à cause de quoi ? Un rire incontrôlé s’échappe de la bouche de la jeune femme, si vous étiez à ma place, face à ce rictus malfaisant vous partiriez en courant. Si je m’écoutais je ne resterais pas une seconde de plus en face de ce bel ange, non, je partirais. Mais mon métier me l’interdit malheureusement. Je suis censé l’aider… - Je vous l’ai pourtant dis des centaines de fois. Cela fait des mois que je vous vois deux heures par jours, tous les jours. Et vous me posez toujours la même question. Essayez vous de me cerner ? Ne m’avez-vous déjà pas cerné ? Je ne parle pas, me contentant de déglutir bruyamment. Mon stylo tapote nerveusement mon bloc note, et je ne détache pas mon regard de ses yeux perçant. Cette femme est différente de toutes les malades que j’ai pu rencontrer … Elle est … - A voir votre regard non. Vous n’arrivez pas à me comprendre ! Nouveau rire perturbant de sa part. Elle a l’air tellement sure d’elle, sereine. C’est affreux. - Continuez s’il vous plait … - Vous me vouvoyez maintenant ? Depuis quand docteur ? Est-ce que je vous fais … peur ? - Drew continue, s’il te plait. Elle me jette un regard noir, avant de sourire à nouveau, un sourire doux. Comment arrive-t-elle à changer d’émotion en une demi-seconde ? Ses longues jambes se croisent, et elle passe sa main dans ses cheveux dorés. Une explication encore, sans doute la même depuis maintenant cinq mois, cinq mois que le la suis pour un nouveau problème. Mais cela fais plus de quatre ans que je la connais. - Parce que … ce sont des êtres abjects. Ils ne valent rien. Ils se ressemblent tous, aucuns ne des différencies de l’autre. Regardez les dans la rue, ils se suivent comme des moutons, vulgaires moutons qui sont incapable d’agir comme bon leur semble. Toujours focaliser sur le berger qui leur dicte chacun de leurs gestes. La société les contrôle. Et je ne dirais pas que je vaux mieux qu’eux, certainement pas … Je suis certainement l’une des pires. Regardez-moi, regardez-moi ! Les hommes tournent autour de moi comme les abeilles autour d’une rose. Tout ça pourquoi, parce que j’ai un physique qu’ils admirent ! Un autre rire peu agréable s’échappe de ses lèvres rosées. Ils tournent autour de moi, et ils se laissent berner, par mes sourires, mes gestes. J’excelle dans l’art de la manipulation. Je n’ai pas de cœur, je ne le sens même pas battre dans ma poitrine. Je suis un vampire, un vampire émotionnel qui se nourri des émotions des autres. Surtout les plus mauvaises. J’aime quand ils souffrent à cause de moi, j’aime quand ils se montrent violents, quand leur esprit n’est focalisé que sur une chose. Mon corps. Ils se laissent avoir comme de vulgaires pantins, et finalement ils finissent dans un endroit comme celui-ci. - Un hôpital psychiatrique ? - Oui. Il y en a plus que vous le croyez qui viennent ici à cause de moi. - Vous n’êtes pas pire que les autres. Je suis sûr que tu te caches derrière une carapace. La main de la jeune femme se serre inconsciemment sur l’accoudoir du fauteuil, et son sourire se fait de plus en plus détestable. Je sais pourtant ce qu’il ne faut pas lui dire … Je ne retiens jamais la leçon. - Une carapace ?! Aboie-t-elle. J’ajuste mes lunettes, faisant mine de prendre quelques notes. - Je ne me cache pas. Je suis comme je suis. Je n’aime pas les gens, ils sont ignominieux. Comment une femme ayant une culture aussi élevée que la sienne peut-elle se comporter ainsi. Je le sais, mais j’ai comme l’impression qu’elle ne pourra jamais changer. - C’est à cause de … de ce que tu as subits dans ton enfance. Ton beau père. - Mon beau père ? Non. Il n’a fait que ce qui était le mieux pour moi. Il m’a appris la vie. Je suis devenue une femme grâce à lui ! - Drew, voyons ! C’était un viol, tu le sais aussi bien que moi. Comment peut-elle encore penser au fait que ce que cet homme lui a fait subir n’était rien ? Je connais tout les détails de cette triste histoire, tout est écrit dans son dossier. A seize ans, elle n’était pas prête pour ‘devenir une femme’ comme elle le dit. La violence avec laquelle ça c’est passé … J’en suis encore horrifié. La peur qui était encore présente sur le visage de cette jeune femme il y a de ça quatre ans, lorsqu’elle m’a raconté pour la première fois ce qui c’était passé. Ses yeux bleus remplis de larme, je m’en rappelle comme si c’était hier. Cette petite fille, ce petit bout de femme qu’un homme à détruit en une seule soirée. Je me souviens de ce qu’elle était avant … Fragile, soucieuse, un ange, un véritable ange. Les années l’ont bel et bien changé. C’est sans aucun doute l’éducation qu’elle a eu dans sa famille d’adoption. Une bonne famille, stricte, mais à laquelle elle s’est très vite intégrée. Mon regard se pose encore une fois sur elle, ses jambes se décroisent et je fais en sorte de ne pas regarder, les jupes ne la dérangent pas apparemment. - C’est vous qui m’avez mis ça dans la tête. Il n’y a rien eu de tel. Il m’a appris la vie. C’est grâce à lui que je suis ce que je suis aujourd’hui. Regardez moi, tout me réussis. Sans lui je serrais restée cette petite fille innocente, stupide, naïve … Je ne suis rien de tout ça. Je n’ai peur de rien. - Et si il sortait de prison, tu sais qu’il ne lui reste plus qu’un an … Six moi si il est libéré pour bonne conduite. - N’importe quoi. - Drew … - Arrêtez ça ! Arrêtez de me foutre des idées plein la tête ! Je sais qui je suis, je sais ce qui est bon pour moi ! - Et c’est en faisant du mal autour de toi que tu te sentiras bien ? Ses prunelles s’assombrissent, et son sourire se transforme petit à petit. - Si ils ne trainaient pas tous autour de moi, je n’aurais pas besoin de les faire souffrir. Je suis pire que tout je vous l’ai dit. - Tu tiens vraiment à retourner dans ce centre ? Je n’ai qu’un seul papier à signer pour que tu le réintègres. Un léger rire s’échappe d’entre ses lèvres, et je la regarde attentivement alors qu’elle fait passer délicatement sa langue sur sa lèvre inférieure, avant de recroiser les jambes pour se mettre dans une position plus agréable. Un soupire lui échappe. - Vous savez aussi bien que moi que je n’y retournerais pas. D’autres spécialistes devront s’occuper de moi pour confirmer votre demande … Et j’ai comment dire… Un talent de persuasion formidable … N’est ce pas docteur ? Mais faite comme bon vous semble. - Ce qui c’est passé il y a deux ans ne recommencera plus, cette fois s’en est trop ! Elle a failli tuer quelqu’un tout de même ! Cette fille est cruelle, je le sais. Comment ai-je pu la laisser sortir … - Vous osé dire ça à la pauvre petite fille violée dans son enfance, cette fille qui avait confiance en son médecin qui a finalement abusé d’elle. C’est le calme avec lequel elle me dit tout ça qui me glace le sang. Je n’ai pas abusé d’elle. Mais c’est sa parole contre la mienne … Elle a toute les carte en main. Je la regarde se lever, mon regard parcourant ce corps somptueux. Elle ferra ce qu’elle veut des gens. Personne ne se méfiera d’elle … Un sourire que je ne sais comment déchiffrer se dessine sur son visage. - A la semaine prochaine. Me dit-elle avant de claquer la porte de mon cabinet. C’était un ange, vrai … Maintenant cet ange déchu personne ne peut le stopper … »
[size=16]What's Left Of You.
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▪ Prénom : ▪ Age : 18 ans ▪ Comment vous avez atterri ici ? : Grâce à Dora =) ▪ Exemple de Rp :
Spoiler:
Le travail, le travail toujours le travail … Je n’ai même plus un peu de temps pour étudier, en plus je dois rédiger un article. Le problème c’est que si je ne travaille pas, je ne peux pas payer mon loyer, c’est un vrai cercle vicieux. En plus de ça, je suis incapable de travailler convenablement ces temps-ci, tout simplement parce que toute mes pensées sont dirigé vers la jeune femme de la dernière fois. M’aurait-elle vraiment tué ? Ou alors ce serait-elle contenter de gouter à mon sang et de me laisser repartir ? La réponse à cette question ne me parviendra sans doute jamais, mais je dois avouer que je suis intriguée par tout ça. Quelqu’un qui détesterait les vampires comme la plupart des gens ici, me prendrait pour une folle, c’est pour cette raison que je n’en parle pas. Mais son visage ne quitte pas mon esprit, en même temps comment oublier une femme d’une telle beauté. Retourné au Fangtasia était l’une de mes options, ne serait-ce que pour la revoir, le seul problème c’est que je ne me sentirais plus capable d’y aller toute seule. Si je n’y vais pas accompagner, il a de forte chance que je ne ressorte pas en vie de ce bar.
Le service est enfin terminée, dure journée … Surtout que les clients n’ont pas arrêté de se plaindre, soit disant je fais mal mon travail. Et bien tant pis, si ils savaient à quel point je me fous de ce qu’ils peuvent penser. J’ai tout de même remarqué que la présence de vampire dans le bar ou je travaille est de plus en plus fréquente. Certains aiment se mêler aux humains apparemment, être qu’ils étaient auparavant. Et je pense que certains ont une fâcheuse tendance à oublier ce détail. Ce soir je vais rentrer en métro, Jessie a proposé de me ramener, mais la solitude est une de mes grandes amies. A cette heure ci ce n’ai peut-être pas prudent de prendre le métro, mais tout ce que je risque de rencontrer ce sont quelques voyous sans importance, tant que les vampires se tiennent loin de moi, cela me va. La station de métro est des plus désertes, je reste debout, attendant qu’un métro arrive, puis je finis par m’asseoir sur un banc. Ce n’est pas très rassurant de se retrouver dans un endroit comme celui, seule, à quasiment deux heures du matin. J’écoute le silence pesant, qui est bientôt remplacé par l’arrivée d’une des rames, bien évidement sur l’autre voie. J’observe avec attention les quelques personnes qui descendent, une bande de jeune qui compte sans doute continuer leur soirée en faisant la tournée des bars. Il y a bien longtemps que je n’ai pas fais ça …
Le silence se fait de plus en plus lourd, je me lève et m’avance sur la voie, dans l’espoir d’apercevoir un métro qui me ramènera enfin chez moi. Mais rien … Je regarde ma montre avec impatience, regardant les secondes défilées, et défilées … Ce n’est que lorsque je sens une présence face à moi que je relève enfin le regard, et à ma grande surprise Anna se trouve devant un moi. Toujours avec ce même sourire désagréable. Je n’ai même pas le temps de réagir, qu’elle pose sa main sur ma bouche me poussant en même temps. Et mon dos rencontre doucement le béton froid d’un poteau. Si elle croyait que j’allais crier elle se trompe, je ne suis tout de même pas stupide. Son regard me perturbe toujours autant, je n’arrive pas à la quitter des yeux, est ce que je suis contente de la voir ? Non je ne dirais pas ça, mais je suis tout aussi fascinée que la dernière fois. J’attends qu’elle enlève sa main, et un rire désagréable s’échappe d’entre mes lèvres. Elle m’énerve.
- Moi j’ai plutôt l’impression que c’est toi qui fait en sorte que j’en ai … A croire que tu me suis.
Je pose ma main sur son épaule, la poussant doucement pour pouvoir me décoller du poteau. Puis je m’avance à nouveau sur la voie. A quoi servent les métros, franchement, si il n’y en a aucuns ! Je me retourne, posant une nouvelle fois mon regard sur la jeune femme, la regardant de bas en haut, puis mon regard se repose plonge dans ses yeux. Finalement je ne pourrais pas m’empêcher de la regarder. C’est impossible … Les battements de mon cœur se sont accélérer une nouvelle fois, ce n’est pas du à la peur, c’est autre chose. Peut-être simplement le fait qu’elle soit là, dans un endroit où il n’y a personne.
- Qu’est ce que tu me veux ? Me dire que t’as changé d’avis que tu veux me bouffer finalement ? J’ai eu une journée de merde, j’ai pas besoin qu’un vampire vienne me faire chier …
Apparemment, mes mots la font rire, vue le regard qu’elle me jette. Elle semble plus amusée qu’autre chose, et ça a le don de m’énerver. Aujourd’hui mon humeur l’emporte sur la peur.
- Tu veux quoi ?
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Dernière édition par Drew Anderson le Mar 25 Mai - 19:09, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Drew Anderson (ADMIN) Jeu 28 Jan - 19:33
Bienvenue
superbe histoire
tu es Validée
Drew Anderson
MESSAGE : 70 AVATAR : Kristen Bell COPYRIGHT : Misery Angel