Vladimir I. Gorlanova (ADMIN)

Vladimir Isaak Gorlanova

“ All the world's a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,
His acts being seven ages. ” W. Shakespeare.

« Elijah Wood »

(c) white rabbit
....So, Who Are You?
.

▪ Nom(s) : Gorlanova
▪ Prénom(s) : Vladimir Isaak
▪ Age : 26 ans
▪ Date : 08.10.1983
▪ Groupe : I'm a chief, so, shut up
▪ Occupation(s) : S'enfermer chez lui ; bosser ; faire taire la voix ; finir par lui obéir, toujours ; séduire ; tuer ; dissimuler ; se souvenir ; pleurer en silence ; tenter d'oublier ...
▪ Niveau de vie : Bon
▪ Attirances : Euh.. Le sang ?

▪ Caractère :
Psychopate ; pervers ; vicieux ; intelligent ; paranoïaque ; effrayant ; torturé ; profondément chrétien ; nostalgique ; criminel ; solitaire ; sombre ; repoussant ; double.

Let Me Be Myself.
.

Moscou, 3 décembre 2006, 0h23.

Vladimir vient tout juste d’ouvrir la porte de sa chambre. Il aurait du rentrer le lendemain matin, mais décide de faire une surprise à sa femme. Il entend des bruits étouffés, mais il ne voit rien. La pièce est plongée dans le noir. Il s’inquiète, mais juste un peu. Il allume la lumière, ne voit rien d’autre que son lit défait et une forme étrange qui s’agite sous la couverture. Puis, d’un seul coup, plus rien. Plus un bruit, plus un mouvement. Absolument rien. Vladimir observe sa chambre attentivement. Il y découvre une jupe et une paire de chaussures à talons qui n’appartiennent pas à sa femme. Il en est certain. Et puis il comprend. Et crie. Un de ses cris qui vient du fin fond du ventre, des entrailles. Il ne veut pas voir, non, surtout pas. Il claque la porte et va s’assoir dans le salon. Attendre qu’elle parte. L’autre. Cette autre qui occupe son propre lit, sa propre femme. Cette autre qui salit sa vie, qui ne respecte rien ni personne. Fille du Diable, qui aurait réussi à convaincre la pure femme à finir dans ses bras. Il prend sa tête dans ses bras et soupire bruyamment. Il se mord la paume des mains, jusqu’à ce qu’il sente le sang couler dans sa bouche. Son propre sang. Il ne le calme pas. Bien au contraire. De ses mains blessées, Vladimir attrape un vase qu’il envoie contre la porte de sa chambre. Le verre se brise avant de retomber au sol, sans discrétion. Vladimir ne voit plus net. Il n’arrive plus à penser de façon convenable. Il arrache la chaîne qu’il porte autour du cou d’un geste brusque et observe longuement le minuscule pendentif en forme de croix, qu’il sert dans sa main. Sa femme. Sa propre femme ose lui faire ça. Cette femme qui lui avait juré fidélité devant Dieu lui-même ose le tromper. Dans son propre lit. Et avec une femme en plus de ça ! Vladimir aperçoit une silhouette qui s’échappe de sa chambre. Il ne reconnaît pas sa femme. Il se jette violemment sur cette autre qu’il attrape par le bras. Ses doigts, crispés, laisse une trace anormalement blanche sur la peau. La jeune fille sanglote. Elle doit avoir 19 ans, tout au plus. Ses longs cheveux bruns sont tout emmêlés et ses yeux d’un noir profond implorent l’homme de la lâcher. Ce que ne fait pas Vladimir. Bien au contraire. Il insulte celle qui n’est encore qu’une enfant avant de la gifler violemment.
* Fille de Satan ! *
Cette voix, qui n’est pas la sienne, résonne dans sa tête. Il ne l’écoute pas. Vladimir continue de crier. Sa femme sort, en pleurs. Lui ordonne de lâcher Nora. Il obéit, à contre cœur. Sa rage ne fait que grandir à la vue de ce visage regardé et effleuré si souvent, si tendrement. Tandis que Nora s’enfuit, l’homme bouscule sa femme dont la tête va heurter le mur.
* Elle ne te mérite pas ! *
Toujours cette même voix, sombre, qui résonne. De plus en plus fort. Vladimir ne peut pas ne pas l’entendre, il ne peut l’ignorer. Alors que sa femme s’effondre sans bruit, il se retourne. Personne derrière lui. La voix vient donc d’ailleurs. De lui-même ? Sûrement pas. Il n’est pas fou, ne peut même pas émettre cette hypothèse, idiote. Sa femme l’appelle. Il l’observe, froidement. Toute émotion, tout sentiment a quitté son corps. Elle tente de l’amadouer, à l’aide de mots d’amours. Mais les « je t’aime » sonnent faux, ils n’ont aucun effet. La main, ou plutôt le poing, de Vladimir s’échoue sur la joue de sa femme, qui vire très vite au rouge. L’homme semble enragé. Incontrôlable. Comme possédé par une force extérieure à lui-même.
* Tue-la, je te dis. Elle t’a trahi. Elle ne mérite pas ton pardon, tu le sais mieux que quiconque. Achève-la avant qu’il ne soit trop tard. *
Il se bouche les oreilles. La voix ne cesse pas, semblant même redoubler de volume. Il aimerait désobéir, mais se sent beaucoup trop faible. Il attrape un long bout de verre pointu et l’approche de la gorge de la pauvre créature. Elle hurle. Le verre froid touche la peau, s’enfonce en elle doucement. Le sang chaud, coule lentement. Le mari en a plein les mains, mais continue. La voix est de plus en plus forte. La tête de sa toute première victime tombe sur le côté, son corps se fige. Ses yeux, emplis de peur, d’horreur et de larme, sont restés ouverts. Ses yeux bleus demandent pardon, encore. Vladimir s’effondre sur le corps encore chaud de la seule femme qu’il n’ai jamais aimé.

« Vladimir !! Viens ici tout de suite ! Tu ne peux pas passer des heures assis dans cette église à prier je ne sais qui ! Nous savons tous que Dieu n’existe pas, alors dépêche toi maintenant. Le ménage ne va pas t’attendre éternellement, idiot. » La voix aïgue résonne longuement dans le bâtiment froid. Depuis tout petit, Vladimir croit en Dieu, prie tous les soirs et va à la messe quand il le peut. C’est son père qui l’a élevé de la sorte, qui a fait naître en lui une croyance plus forte que tout. Ce même père qui est parti, un froid matin d’hiver, sans jamais revenir, sans explication, sans même un au revoir. Ce père qui l’a choyé avant de l’abandonner aux bras de sa mère : mégère cruelle et sans cœur qui ne l’a jamais compris. Cette mère qui ressemblait au diable avec ses cheveux de jais et sa voix perçante. Malgré elle, le petit garçon continua de croire, de croire encore, de croire toujours. Il se raccrochait à ses prières, pendant s’assurer ainsi un avenir parfait auprès de Dieu, l’unique a pouvoir le sauver. Quand il apprit que son père ne l’avait pas abandonné mais était mort d’une crise cardiaque, il décida d’exercer le même métier que lui, le plus beau métier du monde à ses yeux, le seul qui permette de transmettre le message de Dieu à tous : prêtre. Il se ravisa pourtant très vite. Facile de deviner pourquoi et comment. Il rencontra Sophia. Elle était belle, mais pas que. Elle avait les mêmes croyances que lui, ce qui le changeait bien de sa famille, de son enfance. Elle avait les yeux tristes en permanence. Elle s’abandonna bien vite à Vladimir, qui la rassura avant de s’enfuir avec elle à l’autre bout du pays. Loin de leurs enfances respectives, tristes à leur manière. Ils se marièrent au bout de six mois dans une église vide et froide. Ils ne furent pas heureux. Vladimir voulait une fille et Sophia fit trois fausses couches. Malgré son désir d’enfant, ce désir dévorant de transmettre quelque chose à quelqu’un, il n’alla pas voir ailleurs. Il resta fidèle à sa femme, son amour, qu’il chérissait. Ils furent deux, deux contre le reste du monde, deux avec l’aide de Dieu, deux dans leur minuscule bulle bien à eux. Ils n’avaient pas d’amis, pas de vie sociale, pas de sortie cinéma et restaurant, pas de week-end chez les parents. Ils n’avaient que leurs amours dévorants : amour de l’autre et amour de Dieu. Cette vie leur convenait. Le jeune homme obtint un travail dans l’informatique qui convenait à leurs maigres besoins. Il était fort avec les ordinateurs, internet, les nouvelles technologies. Quand il ne rentrait pas le soir pour cause de congrès ou de réunions importantes, il ne s’inquiétait pas, ne se posait pas de questions. Sa femme était à lui, bien à lui. Elle lui avait juré fidélité dans cette magnifique robe blanche. Jusqu’à cette nuit si particulière où pour la toute première fois, il tua. Après ça, il s’enfuit. Détruit, rongé de l’intérieur par une haine sans mesure de lui-même et des autres, il fuit vers l’inconnu. L’Amérique, pourquoi pas ? Il ne changea pas de nom. Il voulait bien mourir pour son geste. Plus rien n’avait d’importance, la vie n’était qu’un horrible cauchemar. Cette voix dans sa tête, revenait toujours. Elle ne prévenait jamais, mais frappait quand elle le voulait. Dans ces moments-là, il agissait toujours de la même façon : il sortait, séduisait et tuait la première qui osait s’abandonner sans ces bras. Toutes les mêmes, toutes des putes. Elles succombaient. Lui, jamais. Jamais aucunes de ses victimes ne lui avait résistée. Jamais il n’avait était surpris. Il était le maître, plus fort que tous car accompagné de Dieu en personne qui lui dictait la marche à suivre. La seule chose qui pouvait faire taire la voix, c’était le sang de ses victimes, qu’il goutait toujours. Le sang, encore chaud, qui le ramenait toujours à lui. Parfois, il en fallait des litres. D’autres fois, une seule goutte suffisait. Il savait que là était sa mission : supprimer toutes ces femmes qui n’étaient pas pures, qui ne respectaient pas la parole divine, qui lui avaient volé sa bien-aimée. Quand la voix se taisait, il faisait disparaître le corps et sortait le moins possible. Il avait la chance de travailler pour le FBI et en profitait pour effacer toutes traces de ses crimes (disparitions, par exemple). Vladimir est intelligent. Vicieux. Pervers. Vladimir est Dieu et le diable à la fois, les deux réunis en une unique personne.

What's Left Of You.
.

▪ Prénom : Haribo
▪ Age : Pour les grands et les petits
▪ Comment vous avez atterri ici ? : Je me suis étouffée avec une fraise Tagada
▪ Exemple de Rp :
Spoiler:

▪ Avatar : Elijah Wood
▪ Une chose à ajouter ? :

Dernière édition par Vladimir I. Gorlanova le Dim 25 Avr - 20:04, édité 10 fois